1. Certains travailleurs sont empêchés de travailler à cause du Coronavirus, sans être malades

 

 

Par exemple : 

  • ils sont bloqués en Chine car leur vol retour est annulé ; 
  • ils sont rentrés en Belgique après un voyage dans une zone à risque, et les autorités les mettent en quarantaine ; 
  • il travaillent pour une entreprise qui s’approvisionne en Chine et qui est à l’arrêt, car les fournisseurs ne peuvent pas livrer certaines marchandises. 

Ces travailleurs peuvent recevoir des allocations de chômage temporaire pour force majeure, payées par l’ONEM

L’employeur doit déclarer la force majeure à l’ONEM (déclaration électronique). 

Le travailleur reçoit des allocations de chômage temporaire pour force majeure, même s’il n’a pas travaillé le nombre de jours suffisants pour avoir droit aux allocations de chômage classique (pas de condition de stage). 

Pour plus d’informations, voyez le site de l’ONEM

2. Certains travailleurs ne peuvent pas travailler, à cause d’un manque temporaire de travail

Par exemple, parce que le nombre de clients diminue. 

Ils peuvent avoir droit au chômage temporairepour raisons économiques, à certaines conditions. 

Ce système permet : 

  • de suspendre complètement le travail (chômage économique à temps plein) ; 
  • ou de diminuer le temps de travail (chômage économique à temps partiel). 

     

Pour plus d’informations, voyez le site de l’ONEM

3. Certains travailleurs sont incapables de travailler car ils sont atteints du Coronavirus. Ils sont en incapacité de travail.  

Ils sont payés comme pour une autre maladie : 

  • 30 jours de salaire garanti payé par l’employeur ; 
  • indemnités de mutuelle ensuite. 

Pour plus d’informations, voyez notre fiche

Le travailleur malade doit justifier son absence. La plupart du temps il envoie un certificat médical à son employeur.  

Mais ce certificat médical n’est pas toujours obligatoire dès le 1er jour d’incapacité de travail. 

Pour plus d’informations, voyez notre fiche

3. Certains travailleurs peuvent travailler, mais restent chez eux par précaution : 

  • soit parce que l’employeur le demande (mesures préventives) ; 
  • soit par choix du travailleur.  

Ce n’est pas une force majeure, car ces travailleurs pourraient travailler. Ils n’ont donc pas droit aux allocations de chômage temporaire pour force majeure. 

Ce n’est pas non plus une incapacité de travail, car ils ne sont pas malades. Ils n’ont donc pas droit au salaire garanti ni aux indemnités de mutuelle.  

L’employeur et le travailleur doivent trouver un accord : 

  • télétravailler ; 
  • prendre congé ; 
  • etc. 

Pour plus d'informations, voyez notre actualité.

 

 

Mis à jour le 17 mars 2020. 

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