Les écoles sont fermées. Beaucoup de parents doivent rester à la maison pour garder leurs enfants. Certains peuvent télétravailler, d’autres pas.
Ces parents travailleurs peuvent alors prendre congé.
Petit récapitulatif des différents congés possibles.
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Les congés légaux : ce sont les congés payés classiques. 20 jours par an minimum pour les travailleurs à temps plein.
Le travailleur y a droit, s’il a travaillé l’année passée. Il doit juste déterminer les dates avec son employeur.
Pour plus d’informations, voyez notre rubrique.
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Les congés sans solde : non rémunérés, et à négocier avec l’employeur.
Ce n’est pas un droit du travailleur : l’employeur peut refuser.
Attention, pendant ces congés, le travailleur ne cotise pas. Si la période de congés sans solde se prolonge, le travailleur pourrait perdre certains droits sociaux.Par exemple :
- ses jours de congés de l’année prochaine ;
- son droit au chômage ;
- son droit aux indemnités de mutuelle ;
- sa pension de retraite ;
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etc.
Pour plus d’informations, voyez notre fiche.
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Les congés pour raison impérieuse : 10 jours par an, ou plus si une convention collective de travail prévoit plus de jours.
Le travailleur peut prendre ces congés, par exemple s’il doit rester à la maison pour s’occuper de son enfant.
Ces jours de congés ne sont pas rémunérés.
Pour plus d’informations, voyez notre fiche.
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Le congé parental : 4 mois par enfant et par parent, à prendre avant les 12 ans de l’enfant. En un coup ou en plusieurs fois, à temps plein ou à temps partiel.
Pendant ce congé, le travailleur reçoit des allocations de l’ONEM, à certaines conditions.
Pour plus d’informations, voyez notre rubrique.
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Le crédit-temps pour s’occuper d’un enfant de moins de 8 ans : maximum 51 mois sur toute la carrière, à prendre par périodes de 3 mois minimum.
Le travailleur doit remplir certaines conditions, notamment une condition d’ancienneté.
Pendant le crédit-temps, le travailleur reçoit des allocations de l’ONEM, à certaines conditions.
Pour plus d’informations, voyez notre fiche.