Les violences conjugales sont souvent taboues : oser en parler est une grande étape à franchir.

Une ligne d’écoute pour les victimes de violences conjugales a été créée en 2009 pour soutenir et écouter les victimes.



Cette ligne d’écoute reçoit en moyenne 42 appels par jour. Ce nombre est encore bien élevé.

Mais ce service ne permet manifestement pas d’absorber tous les appels, notamment en soirée ou durant les week-ends. Or les violences conjugales ont souvent lieu à ces moments-là.

D’autres acteurs peuvent aider les victimes, sur le plan social, psychologique ou juridique. Vous trouverez toutes les informations sur la ligne d’écoute et les autres acteurs sur le lien ci-dessous.

Certains de ces acteurs peuvent aussi aider l’auteur à sortir de cette situation.

Si la victime souhaite porter plainte, elle peut se rendre dans le service de police de son choix. Elle ne doit pas nécessairement s’adresser à celui de son domicile.

Les policiers ne peuvent pas refuser de rédiger un procès-verbal de plainte pour violences conjugales. Ils ne peuvent pas rédiger une fiche-info. Si ,malgré tout, les policiers refusent, la victime peut s’adresser à un autre commissariat.

De plus, la victime peut demander de porter plainte devant :

  • l’agent de police de référence pour le traitement des dossiers de violences conjugales. En principe, il doit y en avoir un dans chaque commissariat. Cet agent est particulièrement formé concernant la prise en charge des victimes de ce type d'infraction ;
  • un policier féminin.

Pour plus d’informations, consultez nos rubriques :

 

 

Publié le 19 septembre 2019. 

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