Depuis peu, toute la Belgique est soumise à un couvre-feu.  A Bruxelles et en Wallonie, tous les déplacements sont interdits de 22h à 6h. 

 

Mais heureusement, il existe des exceptions. Cela concerne les déplacements pour :  

  • le travail ; 
  • recevoir des soins médicaux ; 
  • aider des personnes vulnérables, âgées, mineures ou porteuses de  handicap. 

     

En plus de ces situations, une personne victime de violences intrafamiliales ou de violences conjugales, peut toujours quitter son logement, même durant le couvre-feu. 

Les violences intrafamiliales sont toute forme de violence physique, sexuelle, psychique ou économique entre les membres d’une même famille, quel que soit leur âge. 

Les violences conjugales sont toute forme de violence physique, sexuelle, psychique ou économique entre des personnes vivant en couple ou ayant vécu en couple. 

Peu importe le statut juridique du couple. Cela concerne donc les couples mariés, les couples cohabitants légaux et les couples en union libre. Il suffit que les personnes : 

  • cohabitent ou aient cohabité ; 
  • entretiennent ou aient entretenu une relation affective et sexuelle durable. 

     

Une victime peut fuir, même pendant le couvre-feu.  

Si elle est interpelée par la police durant le couvre-feu, elle peut expliquer la raison de son déplacement pour éviter une sanction.  

La police peut lui renseigner un service d’aide aux victimes. Ce service peut l’aider, peu importe qu’elle compte porter plainte ou non. 

Pour plus d’informations, voyez : 

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