Cette semaine, la SNCB fait 3 jours de grève. Le travailleur ne pourra pas aller au travail en train. Que doit-il faire ? Peut-il télétravailler ? Ou doit-il prendre congé ?
1. Tout mettre en œuvre pour aller travailler
Comme cette grève est annoncée et prévisible, le travailleur doit tout mettre en œuvre pour aller travailler et arriver à l'heure au travail.
Par exemple, il peut partir plus tôt de chez lui, faire du covoiturage, prendre le bus, etc.
Si le travailleur ne sait pas aller travailler, son employeur peut ne pas le rémunérer.
2. Faire du télétravail
Il existe plusieurs sortes de télétravail.
a. Le télétravail occasionnel
Le travailleur peut demander l’autorisation à son employeur pour faire du télétravail occasionnel.
Il doit :
- le demander dans un délai raisonnable ;
- expliquer qu'il aimerait faire du télétravail à cause de la grève de la SNCB.
Son employeur peut refuser sa demande.
Son employeur doit :
- lui répondre le plus rapidement possible par écrit ;
- expliquer pourquoi il refuse.
Si son employeur est d’accord, ils doivent se mettre d’accord sur certains points :
- est-ce que son employeur lui fournit un ordinateur ;
- est-ce qu'il a accès à un support technique ;
- quand est-ce qu'il doit être joignable ;
- est-ce que l’employeur prend en charge les frais liés au télétravail (connexion internet par exemple).
b. Le télétravail régulier
Si le travailleur fait déjà du télétravail régulièrement, il peut faire du télétravail régulier les jours de la grève.
Le travailleur doit vérifier dans la convention qu'il a signée avec son employeur concernant le télétravail régulier ce qui est prévu :
- la fréquence du télétravail ;
- les jours pendant lesquels il peut faire du télétravail ;
- etc.
3. Prendre congé
Le travailleur peut prendre congé si aucune de ces solutions n'est possible.
Voyez :
- notre rubrique "Télétravail" ;
- le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.
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