Les élèves francophones sont en examen. Une période difficile que les fortes chaleurs rendent encore plus compliquée. Comme les travailleurs, les élèves sont protégés par le Code du bien-être au travail...
En Fédération Wallonie-Bruxelles, aucun décret ne prévoit de mesures particulières pour les élèves en cas de canicule.
C'est le Code du bien-être au travail qui impose que les conditions d’enseignement soient compatibles avec la santé des élèves et enseignants.
Pour rappel, la température maximale acceptée sur le lieu de travail varie selon la charge physique du travail effectué :
29° C : travail léger (travail de bureau, secrétariat, conduite d’une voiture, etc.) ;
26 °C : travail moyennement lourd (manutention, menuiserie, conduite de véhicule de chantier, travail debout, etc.) ;
22 °C : travail lourd (bêchage, transports de matériaux lourds, etc.) ;
18 °C : travail très lourd (travaux de terrassements manuels, monter des échelles et des escaliers, etc.).
La responsabilité repose donc sur les épaules des directions d'école. C'est à eux d’activer un protocole “chaleur”, incluant, par exemple, :
l'adaptation des horaires pour profiter des matinées plus fraîches (cours matinaux, pauses plus courtes) ;
la ventilation maximale, la climatisation ponctuelle, l'hydratation régulière des élèves ;
des pauses fréquentes, l'usage de zones fraîches ou extérieures,
la limitation des activités physiques intenses.
Sur le plus long terme, des mesures préventives peuvent également être prises. Des investissements d'infrastructures sont encouragés, en coordination avec les pouvoirs organisateurs. Comme par exemple, l'isolation des bâtiments, l'arborisation des cours de récréation, la pose de stores, la climatisation mobile, etc.
Bref, les fortes chaleurs ne dispensent pas les élèves de passer leurs examens...
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