Non, un travailleur ne peut pas quitter le travail de sa propre initiative parce qu’il fait trop chaud !

Mais l’employeur doit respecter certaines obligations en cas de fortes chaleurs.

 

La température maximum acceptée sur le lieu de travail varie selon la charge physique du travail effectué :

  • 29° : travail léger (travail de bureau,  secrétariat, conduite d’une voiture, etc.) ;
  • 26 °C: travail moyennement lourd  (manutention, menuiserie, conduite de véhicule de chantier, travail debout, etc.) ;
  • 22 °C: travail lourd (bêchage, transports de matériaux lourds, etc.) ;
  • 18 °C: travail très lourd (travaux de terrassements manuels, monter des échelles et des escaliers, etc.)

Il s’agit de la température ressentie. Elle tient compte de la température de l’air, mais aussi du degré d'humidité de l’air et des courants d’air.

Quand cette température est dépassée, l’employeur doit prendre des mesures dans les 48 h pour la faire diminuer:

  • ventiler les locaux (si la température ne diminue pas, il doit adapter l’organisation du travail, par exemple ajouter des temps de repos);
  • distribuer des boissons fraîches;
  • protéger le travailleur de l’exposition à la chaleur (par des installations physiques ou par l’aménagement des horaires).

L’employeur doit prêter une attention particulière aux travailleurs fragiles, comme les femmes enceintes. Si votre employeur ne respecte pas ses obligations, vous pouvez le signaler à votre conseiller en prévention, et ensuite à la direction régionale du contrôle du bien-être au travail.

Pour plus d’info, consultez :

 

Publié le 25 juin 2019. 

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