Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Est-ce encore nécessaire en 2024 ? Oui, car même si l’égalité des genres est garantie par la constitution, des inégalités persistent en pratique.
Ecart salarial de 5 %
L’égalité des genres veut notamment dire que pour un même travail, l’employeur doit donner le même salaire aux travailleurs, quelque soit leur genre. Si l’employeur fait une différence de salaire entre un travailleur et une travailleuse en raison de son genre, l’employeur commet une discrimination.
Malgré cette règle, il existe un écart salarial de 5 % par heure entre les femmes et les hommes (chiffres de Statbel).
L'écart salarial est la différence de salaire moyenne entre les hommes et les femmes. Si l'on prend le salaire de tous les travailleurs et de tous les travailleuses, les travailleurs gagnent plus que les travailleuses en moyenne.
En 2022, les femmes ont gagné en moyenne 8 764 EUR de moins que les hommes (chiffres de Statbel).
Pourquoi un écart salarial ?
Le rapport de 2021 de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes explique l’écart salarial par plusieurs raisons :
- les femmes occupent plus les postes à temps partiels (mi-temps, 4/5ème, etc) ;
- les hommes occupent plus les postes de direction qui sont mieux payés (directeurs, cadres, responsables, etc) ;
- les femmes occupent plus les postes qui sont moins bien payés (les empois du « care », travailleuses sociales, infirmières, psychologues, secteur associatif, etc.);
- etc.
Grève et manifestations
Pour lutter contres ces inégalités, le Collecti·e·f du 8 mars organise :
- un appel à la grève ;
- des manifestations ;
- des ateliers de sensibilisations ;
- des rencontres ;
- des mobilisations syndicales ;
- etc.
Découvrez leur programme.
Vie Féminine organise aussi des activités :
- des ciné débats ;
- des conférences gesticulées ;
- une manifestation ;
- etc.
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