Arborescence
Avant d’aller plus loin
Depuis le 28 novembre 2022, la procédure de rupture du contrat de travail pour force majeure médicale a été modifiée.
Oui.
Si votre contrat prend fin pour force majeure médicale, vous êtes en chômage involontaire.
Vous avez donc droit au chômage, si vous remplissez les autres conditions pour avoir droit au chômage. Vos allocations de chômage sont calculées sur base de votre dernier salaire brut.
Vous devez notamment être "apte au travail" : votre état de santé vous permet de travailler (à un autre travail que celui qui prend fin pour force majeure médicale).
Si vous êtes inapte au travail, vous n'avez pas droit au chômage, mais aux indemnités de la mutuelle.
L’employeur qui décide de mettre fin au contrat de travail en raison de votre inaptitude définitive doit vous remettre un certificat de chômage (C4) indiquant comme motif de rupture « force majeure suite à une incapacité définitive établie par le(s) certificat(s) médical(aux) ci-joint(s) ».
L’employeur doit également indiquer sur le C4 dans la rubrique « Données concernant l'indemnité payée en raison de la fin de l’occupation » : « aucune indemnité n’a été payée et l’occupation a pris fin le … »
Ce document vous permet de demander des allocations de chômage.
Comme il ne s’agit pas d’un licenciement, vous ne devez pas prester de préavis et l’employeur ne doit vous payer aucune indemnité de rupture.
Si l’employeur ne vous remet pas ce formulaire, vous pouvez faire pression pour l’obtenir, éventuellement avec l’aide de votre syndicat ou d’un avocat.
Si l’employeur refuse toujours de vous remettre le C4, vous devez alors introduire un autre formulaire avec l’aide de votre organisme de paiement (CAPAC ou syndicat).
Attention, l’ONEM peut toujours contrôler que le motif indiqué sur le C4 correspond bien à la réalité, et que le chômage est bien involontaire.
Si la procédure de rupture pour force majeure médicale n'est pas respectée avant de conclure à la rupture pour force majeure médicale, vous pouvez être sanctionné par l'ONEM.
Vous risquez d'être exclu des allocations de chômage pendant 4 à 52 semaines (comme en cas de démission ou de rupture de commun accord).
Pour plus d’informations vous pouvez consulter :
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