Uniquement à :

  • votre conjoint ou ex-conjoint ;
  • vos ascendants et descendants du 1er degré, c'est-à-dire vos parents et vos enfants, mais pas vos grands-parents ni vos petits-enfants ;
  • votre adoptant et votre adopté.

Particularité pour votre ex-conjoint : le CPAS ne peut vous renvoyer vers lui que s'il a encore une obligation alimentaire envers vous.

Votre ex-conjoint n'a plus d'obligation envers vous :

  • si la procédure en divorce est définitivement clôturée avant votre demande d'aide au CPAS ;
  • et si le jugement de divorce ne vous accorde pas de pension alimentaire.

Le CPAS ne peut donc pas vous imposer de lui demander une pension alimentaire.

Si vous avez signé une convention relative à une pension alimentaire, elle n'est pas opposable au CPAS. Il n'est pas obligé de la respecter.

Si vous renoncez à réclamer une pension alimentaire dans le cadre d'une procédure de divorce, le CPAS ne peut pas vous le reprocher.

Mais vous devez prouver pour quelles raisons vous avez renoncé.
Cela fait souvent partie d'un équilibre entre plusieurs choses (pension alimentaire, allocations familiales, logement familial, etc.).
Par exemple, vous obtenez un avantage plus important (garder la maison par exemple).

Le CPAS ne peut pas vous reprocher le montant de la pension alimentaire, ni la renonciation à demander une pension alimentaire, sauf s’il prouve que vous avez agi avec une intention frauduleuse.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter :

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