Pas de préavis ni indemnité

Le contrat de travail est rompu immédiatement, sans préavis ni indemnité compensatoire de préavis.

Si la faute grave est reconnue, celui qui en est coupable ne reçoit pas d’indemnité compensatoire de préavis.

Protection contre le licenciement pas appliquée

Si le travailleur a une protection contre le licenciement (par exemple pour la travailleuse enceinte ou pour le travailleur en congé parental ou pour les membres au conseil d’entreprise), elle ne s’applique pas en cas de rupture pour faute grave.

Peut être exclu des allocations de chômage

Le travailleur licencié pour faute grave est aussi sanctionné par l’ONEM : il peut être exclu des allocations de chômage pendant 4 à 26 semaines, avec possibilité d’avertissement ou de sursis.

Même si vous êtes exclu des allocations de chômage parce que vous avez été licencié pour faute grave, faites les démarches pour demander le chômage. Pour plus d'informations, voyez la fiche "Quelles démarches dois-je faire quand je me retrouve au chômage ?".

Pas d'office des indemnités

L’employeur ou le travailleur qui invoque la rupture pour faute grave ne reçoit pas automatiquement d’indemnité de rupture de la part du travailleur ou de l'employeur coupable de la faute grave.

S’il veut être indemnisé, il doit demander des dommages et intérêts au tribunal.
Il doit donc prouver qu’il a subi un dommage à cause de la faute de l’autre.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter :

Le contenu ci-dessus est réservé aux abonnés de Droits Quotidiens.

Pour le visualiser :

Pas encore abonné ?

Renseignez-vous sur les abonnements disponibles.

Découvrir les services

Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) Pour en savoir plus sur les Creative commons cliquez sur l’image

Ce contenu pourrait également vous plaire