Au moment de la naissance, la mère de l’enfant et son mari ont depuis plus de 300 jours :

  • été inscrits à des domiciles différents dans les registres de la population ;

  • ou été autorisés par jugement à résider séparément sans avoir repris la vie commune depuis ;

  • ou introduit une procédure en divorce et il a été acté qu’ils résident à des domiciles différents.

Dans ces 3 cas, la présomption de paternité du mari de la mère de l’enfant ne joue pas à la naissance. Sauf si les époux font une déclaration commune afin que la présomption soit maintenue. 

Si, lors de la déclaration de naissance, on constate la séparation des époux, le mari n'est pas reconnu comme le père de l’enfant et vous pouvez vous-même faire une reconnaissance de paternité auprès de la commune. Si l'officier de l'état civil n'a pas accès à l'information, il faut apporter les documents justificatifs. 

Attention, vous avez besoin du consentement de la mère et/ou de l'enfant pour faire une déclaration de reconnaissance de paternité :

  • Si l'enfant a entre 0 et 12 ans, il faut l'accord de la mère. Si elle refuse, vous pouvez demander au tribunal de la famille de reconnaître votre paternité.
  • Si l'enfant a entre 12 et 18 ans, il faut son accord et l'accord de la mère. S'ils refusent, vous pouvez demander au tribunal de la famille de reconnaître votre paternité.
  • Si l'enfant a plus de 18 ans, il faut son accord seulement. Votre enfant a un véritable droit de veto. S'il refuse, vous ne pouvez pas demander au tribunal de la famille de reconnaître votre paternité.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter :

Le contenu ci-dessus est réservé aux abonnés de Droits Quotidiens.

Pour le visualiser :

Pas encore abonné ?

Renseignez-vous sur les abonnements disponibles.

Découvrir les services

Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) Pour en savoir plus sur les Creative commons cliquez sur l’image

Ce contenu pourrait également vous plaire