Non. Vous ne pouvez jamais prendre votre conjoint à charge fiscalement.

Mais, pour l’année du mariage, si le montant de ses ressources nettes ne dépasse pas 3.410 euros (exercice d’imposition 2022, revenus 2021), un avantage fiscal est accordé à l’autre conjoint sous forme d’une majoration de la quotité du revenu exemptée d’impôt. (Exercice d’imposition 2023, revenus 2022 : 3.490 euros). Si vous pouvez bénéficier de cet avantage, cochez la case correspondante (cadre II, 1004) dans votre déclaration.

Par la suite, si votre conjoint a peu ou aucun revenu, vous avez un autre avantage fiscal : le quotient conjugal.

Le quotient conjugal vous permet d'octroyer une partie de vos revenus professionnels à votre conjoint qui a un revenu professionnel très bas voire inexistant. Grâce à cette répartition, vous payez moins d'impôts, car vos revenus sont taxés à des taux d’imposition plus bas.

Pour le calcul de l’impôt, votre conjoint recevra fictivement une partie de vos revenus. Cette répartition est limitée par un double plafond. La part de votre conjoint dans les revenus professionnels globaux ne peut pas dépasser :

  • 30 % des revenus globaux ;
  • 11.170 EUR pour l’exercice d’imposition 2022 (revenus 2021) et 11.450 EUR pour l'exercice d'imposition 2023 (revenus 2022).

Les revenus pris en comptes sont les revenus nets, c’est-à-dire après déduction des frais professionnels.

En pratique, le fisc applique lui-même le quotient conjugal si c’est à votre avantage. Vous ne devez pas faire le calcul.

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